RENCONTRE LESBIENNE NATIONALE

les 11, 12, 13 juin 2011

à Saint Marc sur Mer
(Loire-Atlantique à 5 km de Saint Nazaire)

Réponses à vos questions

Peut-on encore s’inscrire, l’échéance du 20 mars est dépassée ?

Oui, oui bien sûr,

Nous avons certes cherché a obtenir le maximum d’inscriptions avant le 20 mars 2011 parce que nous souhaitions obtenir l’exclusivité du lieu pour les lesbiennes. Cette exclusivité obtenue, les réservations continuent. Elles peuvent s’effectuer tout au long des mois d’avril et de mai.
Le bulletin d’inscription est accessible est joint ci-dessous.

Je croyais que la rencontre avait lieu au Pouy, dans les Landes ?

Nous avions envisagé ce lieu dans un premier temps, mais avons du y renoncer à notre grand regret car c’est aussi un lieu important pour les lesbiennes. Mais les capacités d’hébergement étaient insuffisantes et la logistique (repas, réunion...) trop complexe à y organiser. Nous nous sommes donc reportées sur Saint Marc su Mer.

Pourquoi une rencontre nationale lesbienne ?

Les rencontres lesbiennes constituent une longue tradition du mouvement lesbien , les premières datent de 1975 et s’échelonnent dans le temps (Paris, Lyon, Exoudun, Paussac, Caen, Aix ,Marcevol … et tant d’autres). Depuis 1997, ces rencontres nationales sont organisées par la Coordination Lesbienne en France. Les dernières ont eu lieu en 2002 à Autrans et en 2003 à Labaroche . « c’est dans ces rencontres à la fois festives et riches en réflexions que nous puisons notre force pour agir ensuite ou tout simplement nous sentir plus solide dans notre quotidien » disait l’une des participantes.
Nous pensons qu’il est vital, dans le contexte actuel, de renouer avec cette tradition. D’où le lancement de cette rencontre en 2011.

Quel en est le programme ?

Le thème général est arrêté. Il est assez large pour inclure tous nos questionnements. Plutôt qu’un programme pré-mâché, nous vous proposons de le construire ensemble sur vos interrogations. A vous de les formuler et de nous les transmettre (cf. bulletin ci-joint). Ces questions seront répercutées aux participantes au fil de l’eau pour engager la réflexion dès maintenant et garantir ainsi la richesse des ateliers, mais aussi des espaces de discussion générale.
Et en soirée, projections et peut-être fêtes.

Hébergement et accessibilité ?

L’hébergement en pension complète dans des chambres avec salle de bain et toilettes sera de 35 à 60 € par jour et par personne en fonction du nombre d’inscrites et des revenus (soit au total pour les deux journées : entre 70 et 120 € par personne).

Le lieu est accessible en train jusqu’à Saint Nazaire puis un bus vous conduit à Saint Marc sur mer qui est à 5 km de saint Nazaire. Nous répercutons sur la liste de diffusion CLF les offres et demandes de co-voiturages.

Et les questions ?

Voici les questions retenues comme thème général de ces journées

 Comment se repérer dans ce monde complexe où TOUT NOUS CONCERNE. Avons-nous envie de lutter ? Les lesbiennes réinventent-elles encore le monde ? La remise en question de l’hétérosocialité est-elle suffisante pour avancer ? Avec qui s’unir, pour analyser, réfléchir, constituer un rapport de forces et agir ?

 Donc quelles alliances ? Pour quelles actions ? Et quelles stratégies ?

Voici déjà quelques questions glanées au fil des contacts :

 De l’intérêt des groupes aujourd’hui ?
  Quelle est l’enseignement que nous retirons de notre expérience associative , militante ou d’activiste ? Qu’aimerions-nous partager comme bonnes pratiques et réussites au plan de la circulation de l’information et de la participation dans les décisions et dans l’action ?
  Plusieurs décès nous ont affectées récemment. Il nous faut penser à préparer ce moment inévitable en prenant quelques dispositions : transmettre notre patrimoine matériel, mais aussi immatériel. Quelles solutions, quelles pistes ?
  l’homosexualité féminine en Iran, le traitement qu’elle reçoit et la création d’un mouvement lesbienne iranienne ?"
  Quand on regarde quelles sont les revendications des organisations LGBT aujourd’hui, s’y reconnaît-on ? si oui jusqu’à quel point, si non, que souhaitons nous nous-mêmes ?
  Les revendications du mariage et de l’homoparentalité font-elles exploser les normes ou au contraire cautionnent-elles et renforcent-elles le système hétérosocial qui aujourd’hui nous étouffe encore ?
  On observe un appauvrissement des volontés militantes sur les terrains des droits des femmes et des droits des lesbiennes. Ceci est-il en raison d’un besoin de renouvellement des pratiques militantes, en raison d’un découragement, d’un manque de prise de conscience concernant les inégalités, d’un retour à l’individualisme ou d’autres raisons ?
  Si l’on part du constat que l’autonomie a surtout été portée par le courant militant lesbien non-mixte, qu’en est-il aujourd’hui de cette autonomie dans le courant de la mixité (LGBT) et comment la penser dans ce courant mixte LGBT ?
  Les interventions en milieu scolaire, un outil de transmission efficace ? Quels autres outils de transmission et que souhaitons nous transmettre ?
  Quels moyens, quelle stratégie pour trouver notre place dans la société ? Et quelle place ?
  Nos moyens d’action sont ils appropriés au contexte de notre société actuelle ?

Et vous ? Quels sont vos sujets de questionnement ?

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à transmettre par mail à Monique Blachon

Coordination lesbienne en France
Mèl : clf.info@yahoo.fr
Site : http://www.coordinationlesbienne.org/